SUMMER 14

Parce que j'ai ça dans le sang, je me suis offerte des vacances à l'étranger. Au Pérou oui on sait. Non vous savez mal =) ! Le Pérou c'est le stage (amélioré certes!). Je n'ai pas de grandes vacances cette année, car les mois de juin juillet août sont occupés par ce stage. J'ai la veine d'être au Pérou et de passer 3 mois merveilleux, même si je n'ai pas de vacances (en théorie!). En fait j'ai aussi l'insolente chance d'avoir eu 10 jours de vacances.

Alors j'ai décidé de faire un road trip à l'est du Pérou, au Lac Titicaca, et de poursuivre ma route en Bolivie ! Les Voilà mes vacances à l'étranger! Je suis partie avec Marie, française fraichement arrivée et qui s'est laissée tenter par mon programme. Nous sommes parties sac au dos, réduit au maximum, avec surtout des affaires pratiques et chaudes, parce que là-bas, ça caille ! Et une motivation de fou ! Sourires aux lèvres et l'âme vagabonde, départ d'Arequipa le samedi 26 au matin, vers on ne sait pas trop où. Notre voyage se résumait ainsi : impro organisée. On adore l'impro, surtout quand on la contrôle. Si on ne la contrôle pas ça peut vite devenir moins marrant et finir en cacahuète !

Certains ont trouvé que c'était un projet un peu fou, partir comme ça jusqu'en Bolivie sans aucune réservation, avec juste assez de folie et de caractère pour se dire "on a le Lonely Planet, on gèèère". Et on a carrément géré !!!! C'est ce que je préfère le plus en Amérique du Sud. C'est trop facile de voyager ici. C'est génial ! Si demain je veux partir faire un trek je ne sais où, départ du bus prévu à une heure du mat, je peux m'y prendre jusqu'à ce soir 23h... le top non ? Cela permet de voyager en suivant nos impulsions, sans se sentir coincé.

Pour ma part je déteste les voyages organisés et je préfère troquer un voyagE groupé contre ma solitude et mon sac à dos ; rien à voir =). C'est contradictoire je sais, je bosse dans la conception des voyages... parce que j'aime ça, pour les autres! Nothing more.

Voici un plan de notre road trip (cela peut servir... peut-être être vous séduits par le Pérou maintenant!!!).

J1, Arequipa-Juliaca en 5h de bus, départ à 10h30.
 Arrivée à Juliaca vers 15h30 ; là on a pris un mini tricycle pour rejoindre l'autre terminal et prendre une combi, direction Capachica.  Une heure plus tard, arrivée à Capachica. Autre combi jusqu'à Llachón, la péninsule du lac Titicaca. Nous sommes arrivées vers 18h à la place de Llachón et de là nous avons marché une demi-heure environ jusqu'à la casa de Félix Turpo où nous avions réservé la nuit (la seule résa de tout le séjour, alors que nous ne savions même pas si nous allions réellement arriver jusque là en une journée!). Pour vous donner un ordre de prix, cela nous a coûté environ 60 soles chacune (3.65 soles = 1 euro), pour les transports. Une journée de transport certes, mais idéal pour admirer les paysages! Voyager de nuit est une bonne alternative si l'on est pressé. L'arrivée fut un peu rude pour Marie avec l'altitude (3800 mètres) ; elle était là depuis 12 jours seulement et n'était pas sortie d'Arequipa, contrairement à moi. Le mal d'altitude, c'est un mal de crâne affreux, envie de vomir, mal au ventre, impressions d'avoir des vertiges et beaucoup de mal à respirer. Pas top quoi ! Mais avec qq bonbons au coca, des feuilles de coca (oui oui), mate de coca et te de muña (délicieux!), ça passe nickel ! Marie n'avait rien pris de tout cela à part le mate (= infusion), pardonnez-moi mais oui je l'ai invitée à se droguer... ça va c'est pas vraiment de la drogue =) il ne faut pas en abuser c'est tout. Mais c'est vrai que c'est très efficace! Dodo chez Félix, chez l'habitant. Il y avait aussi une famille de flamands et une famille de français, très sympas. Nous avions une sorte de maisonnette pour nous deux, avec ô joie un lit double et un lit simple : ni une ni deux, nous avons piqué toutes les couvertures du lit simple pour les rajouter à notre lit ! Et tenter de dormir, avec une dizaine de couverture (lourdes...), 2 paires de chaussettes, des collants, un gros pull et un bonnet. Très chic !

Une chose à faire si vous allez au Lac Titicaca : vous levez tôt ou vous couchez tard, pour voir un lever ou un coucher du soleil, sur une vue inratable… ou les deux ! C’est un moment magique. C’est ce que nous avons fait avec Marie, pour notre premier matin. Ce fut un moment unique ! J’ai ouvert la porte et… suis restée bouche bée. On a raté le lever du soleil !!!L (si c’est vrai on a fait ça). Mais ce n’est pas grave on en a vu d’autres. Donc je recommence : j’ai ouvert la porte et… Le lac ! Je le découvrais pour la première fois ! Réveil incroyablement délicieux, face à cette étendue d’eau si limpide… À plus de 3800 mètres d’altitude en pleine Cordillère des Andes, le majestueux lac Titicaca et ses 8559 km2. Il y a un silence absolument assourdissant au lac, surtout dans la petite maison, aucun bruit… aucun. Une fois qu’on s’approche du lac on entend le clapotis des vagues (oui il y en a !), et c’est très agréable car c’est le seul bruit de fond. Plus de chien, plus de voiture… Nous avons profité de cette ambiance toute nouvelle pendant presqu’une heure et demie !

Douche (chaude !!! le luxe !! même si on ne sentait rien^^ drôle de sensation, se doucher et ne pas sentir l’eau ! pourquoi ? parce qu’il fait tellement froid et que l’eau est bien chaude… le choc des deux températures fait qu’on ne sent rien. Je savais qu’il y avait de l’eau parce que je la voyais (haha merci Anne…), et parce que la salle de bain était pleine de buée. C’est tout ! Mais ça lave quand même^^. Petit-dej ! Super bon, super adresse…. Pain, confiture maison, muña, café, crêpes. SIIIII des crêpes, au  milieu de nulle part à presque 4000m d’altitude et quelques 9000 km de la Bretagne, des crêpes =) trop cool^^ j’étais de bonne humeur ! Evidemment elles n’ont pas le même goût, mais rah c’est pas grave j’ai quand même accepté d’en manger ! M’en voulez pas les bretons !

Direction Capachica, puis Puno, toujours en combi. C’est le meilleur moyen pour vivre comme les péruviens ! On était avec tous les paysans qui se rendaient au marché, en costume du quotidien. J’aurais aimé voir le costume du dimanche... ! Ce qui est vraiment bien au lac, c’est que l’on rencontre la « vraie » population, o sea les paysans, ceux qui vivent de manière traditionnelle et rurale. Les photos que vous avez pu voir des latinos, « typiques », ne sont pas truquées. Les gens sont réellement comme ça ! Ils portent vraiment ces vêtements et vivent traditionnellement. C’est ce que j’aime. L’authenticité du Pérou. Puno en revanche, à éviter. C’est laid, salle, pollué, dangereux et il n’y a rien à faire. On a détesté ! Notre passage s’est résumé à la nuit. En revanche, nous avons eu une veine incroyable. Nous cherchions une auberge de jeunesse, un truc économique et comme nous ne trouvions pas parce que tout est super mal indiqué et que les gens ne connaissent pas leur ville =P, nous sommes entrées dans un hôtel de luxe (pour le Pérou), demander des indications. 3 minutes plus tard, nous voilà avec une chambre au top, petit dej exquis, douche chaude (on s’est fait plaisir !!!), pour le même prix qu’un dortoir en auberge sans eau chaude. Le régal ! C’est vraiment la chose à faire : se pointer dans les beaux hôtels à 20h, lorsque plus grand monde ne va venir dans l’hôtel, écouter sagement le prix exorbitant de la nuit, dire d’un air désolé que c’est trop cher, pour que le réceptionniste demande « c’est quoi ton prix, tu pensais mettre combien ? » et te voilà à dormir dans son hôtel pour le prix de ton choix ; haha, trop bon !!! On a payé 50 soles chacune, et pour l’autre nuit que nous avons passé à Puno avant de rentrer à Arequipa, ayant compris le truc, 30 =).

 Le lendemain, route vers la Bolivie ! Vers Copacabana plus exactement. Départ tôt le matin, en bus touristique (un peu de confort de temps à autre). Trajet très sympa « a la ultima fila » (entendre tout au fond). La France en force, 2 bretonnes à côté de 2… parisiens. Un frère et une sœur en vacances 3 semaines au Pérou et 3 semaines en Bolivie. Aie. On a pu se supporter pendant les 3 heures du voyage. Et plus en fait. On a passé plusieurs jours ensemble ! Ca aussi cela fait partie des voyages, et c’est vraiment appréciable. On fait sans arrêt de belles rencontres (et de moins belles… : « Chloeeeeeee !!! Chloeeeee tu t’es trompée de bateau !!! » - « eh François t’as l’appareil photo ? Et c’est toi qui a mon pull ? Et t’aurais pas aussi… ? » - spéciale dédicace pour Marie, Yannick et Mailys !). Trêve de plaisanterie. Les voyages comme celui-ci permettent de rencontrer et d’échanger avec un tas de monde, de tout horizon. Merci à tous les trois pour ces jours partagés et pardon d’avoir fait exploser le paquet de pâtes (désolée pour les quelques pâtes qui restaient par terre et qui nous ont trahi face à Marie, crissant sous les – SES - chaussures… il fait du bruit le sol c’est normal ? Toutes mes excuses Marie, tu mangeras moins de pâtes^^). Bon personne ne comprend sauf les concernés, et ce n’était pas ce jour-là. Reprenons sérieusement. Nous avons passé la frontière vers 10h ; c’était long, mais on s’en fichait. On ne se plaint pas quand on va en Bolivie. Marie nous a bien fait rire (ironiquement), elle avait perdu son papier-visa du Pérou… et a dû payer 20 soles. Les parisiens et moi pensons que c’était volontaire, puisqu’elle est passée avant tout le monde. Hein Marie ? =). Arrivés à Copa, on a vite cherché un hôtel pour déposé des affaires et partir plus légers sur l’Isla del Sol. C’était la course mais on a eu notre bateau pour un départ à 13h30. Dans lequel on a failli couler. 20 minutes après le départ (et aucuns gilets à bord), un type du bateau entre dans la cabine, se dirige à l’avant, soulève le plancher et dit, tranquille « Il y a plein d’eau ! L’eau monte dans le bateau », affolant quelques personnes. « Calmense calmense, todo esta bien ». Jeje mais tais toi mon vieux, fallait pas parler à voix haute. En attendant que 2 bateaux arrivent sauver les naufragés (nous), j’ai fait ma curieuse et suis allée voir en dessous du plancher. Ah bah oui c’était plein d’eau… Nous sommes finalement arrivés sur l’île, contents de se poser après une ultime petite balade ! Je ne sais pas qui a inventé les jeux de cartes mais je le remercie, c’était cool ! Mieux que la nuit (il y faisait encore plus froid et je n’ai pas dormi). Le lendemain, superbe journée. Nous sommes partis de bonne heure (jamais de grass’mat en voyage), pour un trek de quasiment 4h, à plus de 4000 mètres d’altitude, dans un décor de rêve. Le côté bolivien est beaucoup plus joli que le côté péruvien, la vue est époustouflante. Les sommets enneigés de la Cordillère Royale se reflètent dans le lac, qui parait être une mer. L’île du Soleil est la plus grande du lac (14.3km2). Petites infos sur le lac qui fait rire tout les enfants par son nom. En cas de mauvais temps la houle peut atteindre 1 mètre de haut, et sans le lac, il n’y aurait pas de vie à cette altitude : les eaux adoucissent le climat. C’est bien plus qu’une étendue d’eau étincelante pour les peuples qui l’habitent, les aymaras/collas et les quechuas. Pour eux, c’est l’origine du monde. Le dieu Viracocha aurait surgi des eaux du lacs : c’est le dieu créateur du monde. Le premier inca Manco Capac serait quant à lui né sur l’île du Soleil. Il doit son nom au rocher de l’Isla del Sol appelé Titi khar’ka, c’est-à-dire roc du puma en aymara. Voilà pour le petit cours d’histoire. Ah si, y a plein de trucs sympas dans le lac ! Des truites !!! D’après le guide, il y avait 28 espèces de poissons autrefois, mais quand la truite fut introduite, elle a mangé quasiment tout le monde, sauf 4 espèces. Donc si j’ai bien compris, on mange 1 + 24 poissons en même temps…. Anne… Autre truc marrant : la grenouille géante de plus de 3 kgs !!! Y a sûrement plein d’autres animaux tout mignons là-dedans, mais on a mangé que de la truite (très bon).

Nous avons repris le bateau pour Copacabana (eh oui on a fait un petit détour par le Brésil -_x). On a pris le temps de visiter la petite ville, dont l’intérêt réside surtout en sa basilique Notre Dame de Copacabana, de style mauriste. On s’est un fait avoir dans notre choix d’hôtel, surtout avec la salle de bain. Au final ce n’était pas si grave, on était en Bolivie… On s’est juste pris des décharges électriques sous la douche, ou plutôt la douche-salle de bain. Voici le concept : tu te douches, et exactement en même temps tu peux mouiller tes affaires, utiliser le lavabo, te regarder dans la glace et même utiliser les toilettes. Hyper rentable au final.

Le lendemain, route vers la Paz, capitale la plus haute du monde à 3660 mètres d’altitude.  Le voyage m’a paru durer une éternité. Encore une fois, des paysages extraordinaires. Que je n’ai pas pu voir j’étais côté couloir -_x. Sonsa. Le clou du voyage fut le moment où on nous a demandé de sortir du car pour prendre un bateau, tandis que le car prenait lui aussi le bateau. Passage obligé pour se rendre à la Paz, la traversée du bras de mer Tiquina !

L’arrivée à la Paz est forcément spectaculaire. Imaginez une ville immense dans une grande cuvette, où les maisons grignotent la moindre parcelle de terrain, si pentu soit-il, avec en fond le Nevado Illimani. La ville se divise en 3 zones : le centre historique, le quartier moderne de Sopocachi avec les gratte-ciel, et la vallée de la lune. On a trouvé une auberge (géante) en plein centre, pour… 40 bvs chacun, chambre de 4. C’était juste la nuit, mais pour « indication », 8 bvs = 1 euro. 5 euros la nuit qui dit mieux ? (et encore c’est possible de trouver moins cher !). C’est le côté très agréable de la Bolivie, rien n’est cher. On a pris des déjeuners pour moins de 2 euros. Ça fait mal au cœur… =D. On a passé presque 2 jours à la Paz, visitant la ville, le musée du textile, le marché aux sorcières (des rues artisanales où pendent joyeusement une ribambelle de fœtus de lamas… délectable ! Ça sent mauvais en plus. Mais les boliviens ont la coutume de mettre un fœtus de lama dans les fondations de chaque construction. Chacun son truc…). Le jeudi, visite de Tiahuanaco, à 45 min du Pérou, berceau des premiers hommes, descendants de Viracocha. Tiahuanaco abritait un peuple indien du même nom (-400/+1200), et est très célèbre pour sa Porte du Soleil de 10 tonnes. Il se compose aussi d’une pyramide géante où il y avait autrefois un grand cercle d’eau dans lequel les indiens observaient la constellation et prédisaient un tas de choses, et les restes d’un temple avec 175 petites têtes en relief sur les 4 côtés (y en a même qui sourient =D). Dernier élément (et de taille), la monumentale statue de Pachamama (la terre mère) découverte en 1937 et haute de près de 8m. Et d’autres monolithes intéressants =). L’aprem, Yannick et Mailys sont retournés à la Paz, et Marie et moi, à Puno… en prenant une combi sur la route (un type de « stop » pas dangereux. Enfin pas trop, on savait que les bus passaient sur cette route et il y en a eu un paquet ! Un peu plus de 50cm le trajet^^). Le lendemain, après notre nuit dans notre super méga top hôtel, nous avons visité les îles Uros et Taquile, en face de Puno, avec un groupe de touristes.

Les îles Uros sont les îles les plus proches de Puno, à 5 km seulement. En termes de navigation, le temps n’est pas vraiment proportionnel à la distance : on n’avance pas très vite sur le lac ! Mais cela permet de profiter au maximum de la traversée quitte à échanger avec le guide ou les autres touristes. Ou dormir =). Les îles Uros sont très célèbres : ce sont des îles flottantes. Elles sont construites avec des roseaux très légers (et mangeables, slurp) appelés toroto et que l’on trouve à quelques mètres des îles : ils poussent dans les eaux du lac. Les toroto composent le sol, parfois le repas, mais aussi les murs des maisons ou la décoration. Chaque île est attachée au fond du lac, à 4 ou 5 mètres de profondeur. Etrange que cette présence d’îles flottantes à côté d’îles naturelles… expliquée par la fuite du peuple contre l’invasion des Colla et des Incas. Le peuple se réfugia sur ses îles qu’il élabora.. Marcher sur une île de roseaux n’est pas commun… ! On a eu une visite guidée des deux îles toute la journée, avec un temps de partage sur l’île Uros et une ptite balade en bateau de roseaux. Direction Taquile, à 1h30/2h d’Uros. Petite île de 7km, ses communautés parlent le quechua et l’aymara. L’identité est très forte sur cette île, encore plus qu’ailleurs. Les traditions sont suivies à la lettre. Par exemple, les hommes et les femmes, mariés ou célibataires, porternt une tenue adaptée à leur statut. Les habitants font toujours des offrandes aux divinités. L’île est très connue pour ses us et coutumes, notamment pour sa tradition artisanale connue dans tout le pays et plus encore. Ici, ce sont les hommes qui tissent les vêtements. Les femmes fabriquent les ceintures et les bracelets que leurs enfants vendront par la suite. Tous ont une belle démarche dans leur tenue aux couleurs chatoyantes et appropriée à leur rang social également… C’est superbe ! L’accès à la place principale où se trouvent le marché artisanal, l’église et la mairie se fait par un chemin pentu où l’altitude se ressent, chemin que nous avons pris, pour ne pas monter quelques 600 marches (horrible à cette hauteur).  Nous y étions pendant la semaine où ils fêtent San Diego alias Santiago de Compostela Elle se compose de grandes festivités : danse, musique, repas etc. On a assisté à une danse traditionnelle ! La communauté se gère toute seule : nourriture, vêtements, production… C’était sympa mais j’ai moins aimé car il n’y a pas eu le contact avec la population, et les habitants sont assez distants… ils demandent souvent de l’argent. C’est bof.

Samedi 2 août à 1h du mat, retour à Arequipa… Fin du voyage ! Fin d’un très beau voyage, reposant et enrichissant… Bolivie, te voilà sur la liste de mes prochains pays, pour sûr !!! Notamment pour aller au Salar de Uyuni… en fait nous devions y aller et rentrer seulement le dimanche, sauf qu’il y avait des grèves. Les grèves boliviennes ça rigole pas du tout… et puis… elles se sont arrêtées le mercredi soir/jeudi matin. On aurait pu y aller en fait !!! Mais il nous manquait un jour pour que tout soit bien fait. Trop déçues. Mais bon. Asi es ! En tout cas les vacances furent exceptionnelles !!!